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Minerva étant une revue d'Evidence-Based Medicine promeut la diffusion d'une information scientifique indépendante et apporte une analyse critique des publications pertinentes dans la littérature internationale.
Sommaire mars 2024
La largeur du brassard du tensiomètre influence-t-elle le résultat de la mesure de la pression artérielle ?
Page 26 - page 29
De Cort P.
Cette étude croisée, randomisée, contrôlée, en ouvert, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’un brassard de taille trop grande pour la circonférence du bras sous-estime la pression artérielle et vice versa. Cela peut conduire à un surdiagnostic ou un sous-diagnostic de l’hypertension et donc à des erreurs dans la prise en charge de l’hypertension.
Qu’en est-il de l’utilité de la vitamine D et des acides gras oméga 3 dans les maladies auto-immunitaires ?
Page 30 - page 33
Laekeman G.
Cette étude randomisée en double aveugle, contrôlée par placebo, correctement menée d’un point de vue méthodologique, avec un plan factoriel 2 x 2, indique une diminution statistiquement significative de l’incidence des maladies auto-immunes avec une supplémentation en vitamine D, avec ou sans acides gras oméga 3, chez les adultes après un suivi d’une durée d’au moins 5 ans. Cependant, on ne sait pas bien quelle est la pertinence clinique de cet effet.
Que penser des opioïdes pour les douleurs aiguës dans le bas du dos et dans le cou ?
Page 34 - page 37
Van Cauwenbergh S.
Cette étude multicentrique randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, correctement conçue, montre que les opioïdes ne sont pas plus efficaces qu’un placebo dans le traitement des douleurs lombaires et cervicales aiguës. En outre, un risque accru d’abus à long terme a été observé dans le groupe auquel des opioïdes ont été prescrits.
Quel effet les interventions ciblant plusieurs domaines ont-elles sur le fonctionnement cognitif des personnes âgées présentant un trouble cognitif léger ?
Page 38 - page 41
Tournoy J.
Cette revue systématique avec méta-analyse, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’en cas de trouble cognitif léger, diverses interventions non pharmacologiques ciblant plusieurs domaines ont un meilleur effet sur le fonctionnement cognitif global et sur des fonctions cognitives spécifiques (telles que les fonctions exécutives, la mémoire et la fluence verbale) que des interventions uniques. Cependant, l’ampleur de l’effet était faible à modérée, ce qui rendait la pertinence clinique peu claire. En raison du degré important d’hétérogénéité, l’étude ne permet pas non plus de déterminer une composition et une durée optimales des interventions ciblant plusieurs domaines.
L’ergothérapie améliore-t-elle la qualité de vie des résidents des maisons de repos et de soins ?
Page 42 - page 47
De Coninck L.
Cette synthèse méthodique avec une présentation de manière narrative des résultats de six études cliniquement très hétérogènes, suggère qu’en termes de fonctionnement physique et de qualité de vie, les interventions d’ergothérapie basées sur le vieillissement actif et sur des activités significatives sont bénéfiques pour les personnes âgées en bonne santé qui résident en maison de repos et de soins. Cette étude ne nous permet toutefois pas d’évaluer quelles interventions et quels éléments d’intervention sont particulièrement efficaces. Il est donc certainement nécessaire de mener une étude randomisée, contrôlée avec des interventions clairement définies.
Un traitement chirurgical d’une sciatique n’est pas associé à une amélioration à long terme par rapport à une approche conservative
15 02 2024
Sculier J.P.
Pour les auteurs, des données probantes d’un niveau de confiance très faible à faible suggèrent que la discectomie est supérieure au traitement non chirurgical ou aux injections péridurales de stéroïdes pour réduire la douleur et l’incapacité chez les personnes atteintes de sciatique avec indication chirurgicale, mais les avantages par rapport aux soins non chirurgicaux diminuent avec le temps. La discectomie pourrait être une option pour les personnes qui ont besoin d'un soulagement rapide de la douleur dans la jambe et d'une amélioration de leur handicap, lorsque les avantages l'emportent sur les risques et les coûts liés à la chirurgie. Cette revue systématique qui met bien en évidence les biais et les faiblesses des études contrôlées disponibles n’apporte pas d’élément probant pour s’écarter des recommandations du KCE.
Quelle plus-value entre la kinésithérapie à domicile ou en ambulatoire après une arthroplastie totale inversée de l'épaule ?
15 02 2024
Guiheneuf C.
Cette étude contrôlée et randomisée, présentant quelques limites méthodologiques, montre que le suivi d’un programme de rééducation suite à une arthroplastie inversée de l’épaule peut être réalisé autant en autonomie à domicile qu’en ambulatoire avec des kinésithérapeutes, si et seulement si nous prenons en considération uniquement les gains de degrés d’amplitude, de force et des résultats rapportés par le patient (PROM). Les limites méthodologiques tant en termes de validité interne que liées à l’extrapolation des résultats fragilisent la possibilité d’une généralisation de cette approche. D’autres études sont nécessaires.
Efficacité clinique et coût-efficacité de la thérapie de restriction du sommeil dispensée par une infirmière en soins primaires
15 02 2024
Van Durme T.
Cette étude randomisée contrôlée pragmatique de bonne qualité méthodologique montre que chez des patients présentant des troubles du sommeil, la thérapie de restriction du sommeil dispensée par une infirmière en soins primaires ayant bénéficié d’une formation de 4 heures, versus des conseils concernant l'hygiène du sommeil plus les soins usuels, s'avère efficace dans le traitement du trouble de l'insomnie et l'amélioration d'autres aspects de la santé mentale et du fonctionnement à 3, 6 et 12 mois. Il est probable qu'elle soit rentable et offre une approche pratique pour les cliniciens souhaitant suivre les directives pour les patients atteints de troubles de l'insomnie. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour pouvoir généraliser ces résultats à l’ensemble des patients.
Les exercices thérapeutiques temporomandibulaires sont efficaces pour traiter les troubles temporomandibulaires
15 02 2024
Levaux E.
Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique montre que les exercices thérapeutiques temporomandibulaires dans le cadre d’un trouble de l’articulation temporomandibulaire permettent de réduire la douleur, d’augmenter le seuil de pression douloureuse et d’augmenter l’ouverture et la fermeture maximales, active et passive, de la bouche. De plus, ces exercices associés au port d’une gouttière se montrent plus efficaces que la gouttière seule ou que d’autres méthodes de physiothérapie. Cela permet de confirmer l’intérêt de la prise en charge active de ces troubles.
Quel est l’intérêt de la thérapie métacognitive d’auto-assistance à domicile pour les patients en réhabilitation cardiaque ?
15 02 2024
Saulmont M.
Cette RCT en simple aveugle montre que la thérapie métacognitive (TMC) d’auto-assistance à domicile a un effet bénéfique sur la santé mentale des patients en réhabilitation cardiaque, en particulier pour ceux atteints de symptômes anxieux ou dépressifs. Une réduction de l’efficacité de la TMC d’auto-assistance à domicile en comparaison à une TMC encadrée par un professionnel impose de confirmer ces résultats dans une comparaison directe.
La largeur du brassard du tensiomètre influence-t-elle le résultat de la mesure de la pression artérielle ?
Contexte
Les directives internationales de l’Organisation mondiale de la santé (World Health Organization, WHO) et de la Société internationale d’hypertension (International Society of Hypertension, ISH) décrivent les techniques standards pour une mesure conventionnelle de la pression artérielle et indiquent la taille recommandée du brassard du tensiomètre : le brassard doit être d’une taille appropriée, couvrant au moins 80% du haut du bras, la partie gonflable faisant 13 à 15 cm de large et 30 à 35 cm de long (1). Déjà à la fin du siècle dernier, on savait qu’un brassard trop étroit surestimait la pression artérielle (2). Une synthèse méthodique de 2017 ayant inclus cinq études a montré que la taille du brassard influence considérablement la valeur de la pression artérielle obtenue lors d’une mesure auscultatoire habituelle de la tension par le médecin (3) : un brassard trop étroit par rapport à la circonférence du haut du bras surestime la pression systolique et la pression diastolique, et, à l’inverse, un brassard trop large sous-estime la tension. Une nouvelle étude clinique vise à quantifier plus précisément cette différence dans le cas d’une mesure oscillométrique automatique de la pression artérielle par des personnes qui ne sont pas médecins (4).
Résumé
Population étudiée
- inclusion d’adultes ayant une tension artérielle systolique ≥ 130 mmHg, par le biais d’un événement de dépistage de la tension artérielle sur un marché alimentaire local et dans une maison de repos et de soins de la ville de Baltimore, ainsi que par l’envoi de courriers électroniques ciblés à des personnes ayant déjà participé à des études, par la mise à disposition d’une brochure relative à l’étude dans une clinique universitaire de l’hypertension et en demandant à des médecins généralistes d’orienter des patients hypertendus adultes vers l’étude
- critères d’exclusion : éruption cutanée, œdème, paralysie, shunt artérioveineux, présence de plaies, d’ulcères, de bandages de gaze, de bandages moulés au niveau des deux bras, incapacité à donner son consentement, grossesse, circonférence du bras supérieure à 55 cm
- finalement, inclusion de 195 adultes âgés en moyenne de 54 ans (ET 16 ans), 34% étant de sexe masculin, 68% étant des Noirs ; 39% des participants étaient atteints du diabète, et 51% d’hypertension artérielle ; le BMI moyen était de 28,8 (ET 8,1) kg/m².
Protocole de l’étude
Étude croisée randomisée, contrôlée, menée en ouvert
- parmi les tailles de brassard disponibles (taille standard (25,1-32 cm), petite taille (20-25 cm), grande taille (32,1-40 cm) et très grande taille (40,1-55 cm)), pour chaque participant la taille la plus adaptée a été déterminée en fonction de la circonférence du bras (mesurée à mi-distance entre l’acromion et l’olécrane, le haut du bras étant stabilisé en flexion à 90°)
- chez chaque participant, quatre séries de trois mesures consécutives de la pression artérielle ont été effectuées : pour les trois premières séries, trois tailles de brassard ont été utilisées au hasard (adaptée, trop petite ou trop grande), et stratifiées en fonction de la taille de brassard la plus appropriée ; pour la quatrième série, les mesures de la tension artérielle ont été répétées avec la taille de brassard la plus appropriée
- les quatre séries de mesures de la tension artérielle ont été réalisées selon un protocole strict avec un appareil oscillométrique automatique validé, entre 9 h et 18 h, par deux membres du personnel formés : il était demandé à chaque participant de vider sa vessie et de marcher pendant deux minutes, puis le brassard était placé au niveau du haut du bras droit (ou du bras gauche en cas de plaie ouverte au bras droit) et après cinq minutes de repos en position assise, trois mesures consécutives de la tension artérielle ont été effectuées au moyen du même brassard, avec un intervalle de 30 secondes entre chaque mesure ; le participant était assis, le bras, le dos et les pieds étant soutenus, et le brassard à hauteur du cœur ; les mesures avaient lieu dans un espace privé calme, et aucune conversation ni utilisation d’un smartphone n’était autorisée ; après la première série, le brassard a été retiré, le participant a été invité à marcher à nouveau pendant deux minutes, puis, après cinq minutes de repos, la série suivante de mesures de la tension artérielle a été effectuée ; chaque participant a ainsi effectué quatre séries de chaque fois trois mesures consécutives.
Mesure des résultats
- principal critère de jugement : différence de pression artérielle systolique et diastolique moyenne avec le brassard standard et avec le brassard le plus adapté
- critère de jugement secondaire : différence de pression artérielle systolique et diastolique moyenne avec un brassard trop large ou trop étroit et avec le brassard le plus approprié
- analyses de sensibilité selon la pression systolique ≥ 130 versus < 130 mmHg ; BMI ≥ 30 versus < 30 ; première série de mesures avec le brassard adapté versus deuxième série de mesures avec le brassard adapté
- comme pression systolique et diastolique moyenne, on a chaque fois pris la moyenne des trois mesures.
Résultats
- principal critère de jugement :
- chez les patients pour qui le brassard le plus adapté était le brassard étroit (n = 35), les pressions systolique et diastolique moyennes avec le brassard standard étaient inférieures, et ce de manière statistiquement significative (respectivement -3,6 mmHg avec IC à 95% de -5,6 à -1,7 mmHg, p < 0,001 et -1,3 mmHg avec IC à 95% de -2,4 à -0,2, p = 0,02)
- chez les patients pour qui le brassard le plus adapté était le brassard large (n = 66), les pressions systolique et diastolique moyennes avec le brassard standard étaient supérieures, et ce de manière statistiquement significative (respectivement +4,8 mmHg avec IC à 95% de 3,0 à 6,6 mmHg, p < 0,001 et +1,8 mmHg avec IC à 95% de 1,1 à 2,6, p < 0,001)
- chez les patients pour qui le brassard le plus adapté était le brassard extralarge (n = 40), les pressions systolique et diastolique moyennes avec le brassard standard étaient supérieures, et ce de manière statistiquement significative (respectivement +19,5 mmHg avec IC à 95% de 16,1 à 22,9 mmHg, p < 0,001 et +7,4 mmHg avec IC à 95% de 5,7 à 9,1, p < 0,001)
- critère de jugement secondaire : plus le brassard utilisé s’écartait du brassard le plus adapté, plus les différences de pression artérielle systolique et diastolique moyenne étaient importantes.
Conclusion des auteurs
Dans cette étude croisée randomisée contrôlée, l’utilisation d’un brassard inapproprié a entraîné une mesure inexacte de la pression artérielle. Ceci est particulièrement préoccupant si l’on utilise un brassard standard systématiquement pour tous les patients sans tenir compte de la circonférence du bras. Il est nécessaire de souligner à nouveau combien il est important d’individualiser la taille du brassard.
Financement de l’étude
Financement non mentionné.
Conflits d’intérêt des auteurs
Conflit d’intérêt non mentionné.
Discussion
Évaluation de la méthodologie
Vu la méthode de recrutement, un biais de sélection ne peut être exclu dans cette étude car il se peut que les participants qui ont été inclus étaient des personnes plus motivées. La randomisation en séquence de mesures de pression artérielle avec le brassard le plus approprié, avec le brassard trop étroit et avec le brassard trop large a été effectuée correctement avec stratification en fonction de la taille de brassard la plus appropriée. Les mesures de la tension ont été effectuées selon un protocole strict. Le fait de marcher pendant deux minutes entre deux séries est important pour neutraliser un éventuel effet bénéfique des mesures répétées sur la pression artérielle (régression vers la moyenne). En outre, dans cette étude croisée, cela aurait pu avoir un effet de rémanence (5).
Aucun calcul de puissance n’a été effectué pour montrer une pertinence clinique. Les chercheurs avaient pour objectif de recruter environ 35 participants pour les quatre tailles de brassard (étroit, standard, large, extralarge). De plus, la valeur seuil de la pression systolique a été abaissée de 140 mmHg à 130 mmHg de manière à augmenter le nombre de personnes atteintes d’hypertension artérielle. Les auteurs se reportent - sans référence - aux guidelines américains sur l’hypertension artérielle, qui ne correspondent pas aux guides de pratique belges et néerlandais (1,6). Une seule personne sur les 195 participants (une personne ayant un tour de bras important) a quitté l’étude prématurément car les mesures de la tension artérielle n’avaient pas été obtenues en nombre suffisant. Du fait de ce faible taux d’échec, les résultats de cette conception croisée sont fiables.
Pour tous les participants, les mesures de la pression artérielle ont été complétées par une série avec le brassard le plus adapté. De cette manière, une analyse de sensibilité a permis de vérifier si la tension avec le brassard « le plus approprié » était reproductible et donc fiable. Les analyses de sensibilité n’ont pas pu montrer de différence dans les résultats.
Évaluation des résultats
Les différences constatées dans la pression systolique et diastolique entre une mesure avec le brassard le plus approprié et un brassard trop étroit ou trop large étaient statistiquement significatives, et également cliniquement pertinentes pour ce qui est de la pression systolique. Une sous-estimation de la pression systolique en utilisant un brassard trop grand, ainsi qu’une surestimation en utilisant un brassard trop petit peuvent conduire respectivement à un sous-diagnostic et à un surdiagnostic de l’hypertension. Des recherches plus approfondies à ce sujet sont certainement utiles. Une série supplémentaire de mesures de la pression artérielle en utilisant la méthode auscultatoire aurait été intéressante car la technique d’oscillométrie, basée sur l’enregistrement des variations de l’onde de pression dans l’artère brachiale, est tout de même fondamentalement différente de la méthode « standard » utilisant un tensiomètre à mercure et un stéthoscope (7). Par exemple, les valeurs observées avec la mesure oscillométrique de la tension sont plus élevées qu’avec la méthode auscultatoire, en particulier chez les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA) (8). Les circonférences de bras extrêmement minces ou obèses étaient également sous-représentées (BMI moyen : 28,8 kg/m² (ET 8,1), et circonférence moyenne du bras : 34 cm (ET 7,2)).
Concernant la possibilité d’une inexactitude dans la mesure de la pression artérielle, une synthèse méthodique de 2017 (9) a identifié 24 causes potentiellement liées aux patients. Le protocole de cette étude tient compte de la plupart de ces facteurs de confusion. Néanmoins, il en manque certains (qui sont pourtant mentionnés dans les guidelines (1)), comme : le patient ne doit ni fumer ni boire de café durant les 30 minutes qui précèdent la mesure, pas d’exposition au froid, le dégonflage du brassard doit se faire lentement (2 mm/sec), il faut respecter un intervalle de 1 minute entre deux mesures consécutives, d’abord déterminer s’il y a une différence de pression artérielle entre les deux bras et, en cas de différence > 10 mmHg, utiliser le bras où la tension est la plus élevée. Par contre, les guides de pratique ne précisent nulle part que la circonférence du bras doit être mesurée. Une récente étude américaine rapporte que le brassard standard est adapté chez seulement 51% des adultes et que chez 40%, c’est un brassard plus large qui convient (10), alors que la plupart des tensiomètres ne sont disponibles qu’avec un brassard standard.
Que disent les guides pour la pratique clinique ?
Le brassard du tensiomètre doit être d’une taille appropriée, couvrant au moins 80% du haut du bras, la partie gonflable faisant 13 à 15 cm de large et 30 à 35 cm de long (1).
Conclusion de Minerva
Cette étude croisée, randomisée, contrôlée, en ouvert, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’un brassard de taille trop grande pour la circonférence du bras sous-estime la pression artérielle et vice versa. Cela peut conduire à un surdiagnostic ou un sous-diagnostic de l’hypertension et donc à des erreurs dans la prise en charge de l’hypertension.
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